Grâce aux hydrocarbures, l'Algérie est entrée dans une phase de croissance économique soutenue, affichant un taux de croissance encore élevé en 2006, mais à la baisse par rapport à 2005. Le FMI s'est félicité des bonnes conditions de l'économie favorisant les réformes. Quelques mesures ont été prises comme la privatisation d'une banque, la modernisation du système des paiements et la réduction de l'impôt sur les sociétés de cinq points.
Le secteur des hydrocarbures reste prédominant dans l'économie nationale. Les ventes de gaz et de pétrole assurent la quasi-intégralité des exportations algériennes (98%). Les revenus du pétrole contribuent pour 30% au PIB et procurent les trois quarts des recettes budgétaires. Le pays possède également des réserves en devises en forte hausse. La situation macroéconomique du pays s'améliore et invite les autorités à jouer la diversification économique pour lutter contre contre un taux de chômage préoccupant, un taux de pauvreté fort et amorcer le virage de la mondialisation. C'est pourquoi, réuni en février 2007 lors d'assises de l'industrie, le gouvernement a engagé le pays sur la voie du développement des secteurs industriels. Une feuille de route sur une période de quinze ans a été déterminée pour les sortir de la sinistrose et créer des filières à forte valeur ajoutée. L'Algérie doit totefois compter avec le retour de la menace terrorriste. Avec la reprise des actes de violences et les menaces sur les intérêts occidentaux, Alger craint pour le retour des investisseurs.
PNB 2006 :52è/230
PNB/hab.2005:132è/230
Parité du pouvoir d'achat: 6900 dollars
(253% du PNB/hab.)

La Chine fait de l'Algérie son laboratoire pour ses constructeurs automobiles . Les marques chinoises ont en effet envahi le salon international d'Alger en mars 2007, les industriels bénéficiant de la décision gouvernementale, prise en 2005, interdisant l'importation des véhicules d'occasion. Du coup, les algériens se tournent vers les mododèles asiatiques à faible coût. Des concessionnaires ouvrent désormais un peu partout dans le pays. Avec sensiblement moins de 150.000 immatriculations annuelles, l'Algérie constitue le deuxième marché automobile sur le continent africain, derrière l'Afrique du Sud.