Le pays doit relever plusieurs défis. A commencer par la relance de l'industrie, qui est principalement rurale. L'agriculture est sinistrée à cause des conflits armés et de la sécheresse. Le renforcement des filières est la première étape de la dévellopent. Le gouvernement table sur la production du coton. Pour l'instant, les centrafricains poursuivent une agriculture de subsistance. Le sous-sol est riche et pourtant inexploité, les industries aurifères et diamantifères doivent être developpées. Enfin, le secteur forestier correspond à 20% du PIB et quelque 40% des exportations centrafricaines.
Selon le FMI, le taux de croissance serait de 3,8%. Le gouvernement mise sur les infrastructures et les télécommunications pour tenter de désenclaver le pays, et permettre ainsi un meilleur renforcement des secteurs des mines, de l'industrie et des services, notamment du tourisme.
La volonté du pays de sortir du sous-développement est de plus manifeste que jamais.
Le gouvernement doit avant tout instaurer un pouvoir central légitime et démocratique.
Pour l'instant, les fonctionnaires ne sont pas payés et les investissements sont trop peu sécurisés. Toutefois, depuis que François Bozizé est à la tête du pays, l'ordre a été amené. Depuis le début de l'année 2006, des réformes structurelles de la justice sont mises en place. La lutte contre la fraude et la contrebande est renforcée. Le pays a repris la coopération internationale avec l'UE, la Banque mondiale, le FMI et la Banque africaine de développement. Fort de ces succès, le Centrafrique pourrait bientôt accéder à l'allègement de sa dette extérieure dans le cadre de l'initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Le gouvernement devra mettre en place un dispositif de bonne gouvernance, lutter contre la corruption, payer régulièrement salaires, pensions et bourses, et consolider la paix civile et la sécurité intérieure. Le ministère de l'Economie s'est déjà attelé à la tâche en lançant un plan de réformes pour la période 2006-2008 afin d'améliorer les performances économiques du pays. L'assainissement du secteur des affaires fait également partie des priorités pour renforcer le secteur privé. Le taux d'investissement brut atteint 10,8% du PIB, selon le Ministère de l'Economie et les exportations augmentent plus que les importations.