Après avoir été le pays arabe enregistrant le taux de croissance le plus faible dans les années 90, le Maroc renoue avec la reprise et la croissance en 2006. L'acte reste largement dépendante de l'agriculture qui emploie encore près d'un actif sur deux et représente entre 12 et 17% du PIB. Hors agriculture, l'activité parvient à se maintenir grâce notamment aux réformes mises en place par le gouvernement : diversification de l'économie, libéralaisation et privatisations afin d'attirer les investisseurs étrangers...
Pour cela, le pays peut compter sur des secteurs porteurs, à l'image de l'industrie des BTP, des phosphates, des télécommunications, de l'immobilier, de la sous-traitance électronique et automobile, du tourisme....
Le "Plan Azur" cherche à promouvoir le développement du secteur touristique en tablant sur une capacité de 160.000 lits et 10 millions de visiteurs dès 2010. Mais le pays doit encore faire face à ue situation sociale tendue avec un taux de chômage très élévé (officiellement à 10%, mais dans les faits supérieurs avec près d'un tiers des jeunes vivant sans emploi dans les villes). Quelque 400.000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail et le gouvernement doit miser sur un taux de croissance annuel de 6% pour pouvoir créer suffisamment d'emplois. La réduction de la pauvreté fait également partie des priorités gouvernementales. Le revenu annuel par habitant, de 1700 dollars, reste un des plus bas des pays du pourtour méditerranéen.

Six stations touristiques doivent être créées et entrer en service à partir de 2007.
Objectif? Mettre en valeur le fabuleux potentiel marocain et atteindre en 2010 la barre symbolique de 10 millions de visiteurs. Ils étaient 5,8 millions à se rendre dans le royaume en 2005.